Athénaïs; Close your eyes, Clear your heart. FINI

Easy Stripes

nom ; Salieri.
prénoms ; Athénaïs Sara
âge ; 24 ans
emploi/étude ; Athénaïs est serveuse et accésoirement comptable dans une boite de la ville.
groupe ; Pretty Women
citation ; « Si la folie est permise, elle n'en est que plus exquise »

a b o u t . y o u

pseudo ; Mlle.Brightside
âge ; 20 ans
avatar ; Ashley Greene
code ; LIBIDO POWA

« Il paraît que la vie n'est jamais aussi belle que dans tes rêves »

Rosalie. Celle qui m'a mise au monde et a tenté de prendre soin de moi même si l'on peut dire que c'est un bel échec. Je ne lui en veux pas, elle a tout fait pour être parfaite. Je suis venue au monde il y a 20 ans à Paris. Strass, paillettes, fêtes, alcool, filles. C'était la vie de mon père. Oh et la drogue évidemment, sa plus fidèle amie. Parmi ce monde de fou, Rose ma mère qui tentait de garder une place importante dans sa vie et peut-être par miracle de le sortir de tout ça. Elle aimait tout comme lui la fête mais n'en abusait pas. Elle aimait tout comme lui le sexe mais se contentait d'être avec lui, pendant qu'il couchait avec la moitié de l'université. Leur histoire est tellement ... banale, un vrai cliché. Comment une femme peut elle être aussi naïve ? Peu importe, respect, c'est ma mère ... Après 2 ans ensembles la nouvelle tombait, un soir ou l'alcool devait dépasser les deux grammes dans le sang de mon père, pour ne pas changer.

Et elle quittait la fête sous le regard effaré de mon cher et tendre père. Il ne passa la voir que deux jours plus tard. Deux jours de lamentations et de pleurs parce qu'il était trop tard pour me faire disparaitre. 4 mois, l'avortement n'était plus une option. Il s'installa sur le lit a côté d'elle et finit par lui prendre la main.

Comme il l'avait dit, fin de la discutions. Ses parents étaient sans doute sa seule préoccupation, mais si Nick se moquait de tout, l'estime de ses parents comptaient. Oui puisque l'estime revenait a une carte de crédit, c'était logique. 5 petits mois plus tard je pointais le bout de mon nez. Comme n'importe quel bébé en fait hein (a) Plus à Paris, et bien non, obligé de quitter la France pour Hambourg, là ou vivaient mes grands parents. Mon père avait promis de changé et aussi impensable que cela puisse paraitre il la fait. Durant 7 longues années. Mon père était mon héros, la personne pour qui j'avais le plus de respect. Des heures ensembles a jouer au football - oui j'adore ça! - des heures a rigoler alors que ma mère se faisait plutôt discrète dans ma vie, bien que je n'ai jamais douter de son amour. Le soir j'entendais parfois des cris en bas, mais lorsque j'en parlais à mes grands parents, ils me rassuraient. " Les adultes sont compliqués et se disputent souvent Naïs, mais ils s'aiment ne t'en fais pas ". Je les croyais sur parole. Mes parents s'aimaient et m'aimaient, ils savaient out, point final, inutile que je continue à me poser de questions.

Pourtant, plus les jours passaient, plus les cris de ma mère étaient forts. Je décidais de descendre, de les supplier d'arrêter de crier comme ça, d'être aussi méchants l'un envers l'autre. Au lieu de cela, je ne dis pas un mot, je découvrais l'enfer dans ma propre maison, chez mes parents que je voyais unis et amoureux depuis le début. Mon père avait porter a plusieurs reprises la main sur ma mère et lorsqu'elle s'était écroulée au sol, il lui avait porter un dernier coup avant de claquer la porte pour partir boire. Je savais ses problèmes d'alcool mais je ne m'en étais jamais soucier. Il était mon père et était adorable avec moi, je ne me mêlais pas de leur vie d'adulte. Je descendais les escaliers 4 à 4 pour rejoindre ma mère en larmes sur le sol de la cuisine. Elle me fit promettre de ne rien dire à personne, de ne surtout pas dire à mon père que je savais et je promis. En échange, elle me promis de prévenir quelqu'un si ca arrivait a nouveau. C'est d'ailleurs ce qu'elle me promis pendant 3 longues années. 3 années ou je la trouvais en larmes et couvertes de bleus plusieurs fois par semaine et ou elle continuait de m'interdire de dire quoi que ce soit. Elle disait vouloir me protéger mais moi je pensais qu'elle voulait simplement protéger son honneur, sa fierté. Cela faisait 3 années que j'endurais cela, que je gardais le silence et c'en était trop. Je descendis pour me mettre a hurler, pour supplier mon père d'arrêter. Ce jour là, il porta pour la première fois la main sur moi. Une simple gifle - une gifle qu'il me promis de me redonner si j'osais a nouveau me mêler de leur vie. Ma vie s'écroula ce jour là. Ma mère m'en voulait d'avoir parler et ne me regardait plus, mon père portait plus régulièrement la main sur elle et au moindre mot de ma part, mon tour venait d'encaisser les coups, les coups de pied, les gifles, les coups de poings. Mes grands parents me disaient totalement folle et prête a inventé n'importe quoi pour que mes parents se séparent. Je n'avais plus personnes. Je compris que ma mère avait raison. Je devais me taire, n'en parler à personne.

Je faisais mes bagages pour quitter définitivement la maison. Je n'allais pas l'abandonner, parce que quelles que soient ses erreurs, elle ne méritait pas ça. Elle allait m'en vouloir, encore plus, mais peu importe. M'assurant d'encaisser quelques coups, les derniers, je me rendais au commissariat pour déposer plainte contre mon propre père. Le règne de Nick était fini. Une peine d'éloignement qui a peut-être sauver ma mère même si à ce jour, elle ne m'adresse toujours pas la parole. J'ai un appart', petit certes, mais ou les cris ont cessés. Je travaille dans une boite de nuit pour payer mon salaire. Officiellement comptable, on me voit pourtant la plupart du temps en serveuse. "Un remplacement Athéna" et les comptes se font ... la nuit ! Je tiens le rythme, je suis plutôt déterminée et autant dire que la fête fait en grande partie de mon monde et être serveuse dans cette boite me permet dans profiter sans que ça dégénère.