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Avalina M. Neverson
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 Sujet: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 0:01 |
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— “ Neverson, Avalina Maja : pretty woman.”.
  
Avalina Maja Neverson, enchantée. Agée de 22 ans. Aurait voulu être infirmière, mais a tout arrêté pour se retrouver à bosser dans un cabaret minable. Possède un tatouage à l'omoplate droite, un signe chinois signifiant Innocence. A la manie de se mordre la lèvre lorsqu'elle est séduite ou veut séduire, de se passer la main dans les cheveux et de baisser les yeux lorsqu'elle gênée, de froncer le nez lorsqu'elle ne comprend pas quelque chose, de fermer les yeux lorsqu'elle rit et enfin de toujours regarder les gens dans les yeux avec provocation lors de dispute. Se raccrochant à son innocence passée, et sombrant de plus en plus dans la désillusion.
« Croyez-vous, dit Candide, que les hommes se soient toujours mutuellement massacrés comme ils font aujourd'hui ? qu'ils aient toujours été menteurs, fourbes, perfides, ingrats, brigands, faibles, volages, lâches, envieux, gourmands, ivrognes, avares, ambitieux, sanguinaires, calomniateurs, débauchés, fanatiques, hypocrites et sots ? »
— “ Behind the character.”.
Doriane a bientôt 17 ans et se trouve en 1èreL. Elle aime beaucoup raconter sa vie mais va essayer de faire court, parce que sinon, elle sera encore en train d'écrire demain matin. Doriane aime beaucoup parler d'elle à la troisième personne, comme vous pouvez le remarquer !  Mais bon, elle va arrêter là et adopter un mode de parole normal ...
Bref ... Cela fait un moment que j'avais arrêté les forums, mais en tombant sur celui-ci, j'ai eu un véritable coup de foudre ! J'adore, j'adhère tout simplement ! Et pourtant, je suis une grande difficile et il en faut beaucoup pour que je m'inscrive sur un forum, surtout dans une période où j'ai arrêté le RP O_o mais là, j'avoue, j'ai craqué  . J'essayerais d'être présente le plus possible, malgré ce foutu bac à la fin de l'année (et que personellement, *crise de parano on*je vais foirer, jelesensjelesaisjelevois!aaaaargh!>< *crise de parano off*).
Bon je vais peut-être arrêter de blablater maintenant et filer finir ma présentation. Cela risque de tatonner un peu, parce que c'est la première fois que je prends Jennifer Morrison (je suis plus habituée à Sophia Bush ou SMG ou encore Mia Kershner, d'ailleurs j'hésite encore à prendre Mia <3 ou garder Jennifer ... mais le renouveau ne fait de mal à personne !) et vu qu'il me faut un temps d'adaption (bizarre je suis, oui xD) bah voilà. Bon, tais toi Doriane maintenant, arrête de parler ! oO Ah et j'oubliais ... LIBIDO POWA quoi !
Dernière édition par Avalina M. Neverson le Dim 6 Déc - 20:33, édité 4 fois
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Avalina M. Neverson
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 0:02 |
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— “ CHAPTER ONE • « Chacun admire le passé, regrette le présent et tremble pour l'avenir. » ”.
Et encore, tu pleures … Tous ces sentiments, cette rancœur, cette douleur retenus en toi pendant si longtemps ont finalement trouvé l’issue de secours. Ce flot de larmes que tu pensais pouvoir retenir en toi pour toujours est parvenu à fuir et cours désormais sur tes joues. Cela inonde tes mains qui tentent de le retenir. Ces mains qui se posent sur ta bouche pour retenir tes gémissements. Mélodramatique … Tu l’as toujours été, mais avant, tu étais innocente, naïve. Pauvre gamine. Alors c’est un torrent qui s’échappe de tes si beaux yeux, qui fait couler ton rimmel. Mais tu te retrouves seule, personne n’est là pour t’aider. Pas un geste de consolation, pas une main pour te caresse, aucuns bras pour te bercer. Et c’est seule que tu finiras par t’endormir, dans tes draps souillés d’eau, d’un sommeil sans rêve. Juste le noir, le vide. Simplement bercée par les notes d’une musique qui n’aura même pas réussi à apaiser tes maux. Jusqu’au bout, tu auras crû. « Qu’il était bleu le ciel, et grand l’espoir ! L’espoir a fuit, vaincu, dans le ciel noir … ». Mais pour comprendre, peut-être faudrait-il revenir au commencement … ?
Beaucoup d'histoires commencent par « Il était une fois », mais cette fois-ci nous ne le dirons pas. Il n'est question ni de contes de fée, ni de roman d'horreur mais de l'histoire d'une vie.
Tout ce qu’elle désire, c’est le silence. Juste un putin de silence ! Mais des mots se fracassent à ses oreilles, jusqu’à l’assommer. Elle ne voit plus rien, si ce n’est le mal. Ses hurlements ne l’apaisent, au contraire, ils ravivent cette douleur bien trop grande, bien trop puissant. Si elle pouvait, elle le tuerait, l’achèverait … Pour toutes ses erreurs, ce qu’il a fait … Ou n’a pas fait plutôt. Parce qu’il est lâche. Pour ses conneries, ses excès, ses aventures, son abandon. Pauvre idiote ! On t’avais pourtant dit que l’amour ça faisait mal, mais tes yeux étaient remplis d’étoiles. T’étais heureuse, il le semblait aussi. Et aujourd’hui te voilà, à essayer de te montrer courageuse, à sécher cette pluie sur tes joues et à te mordre les lèvres à sang pour ne plus crier. Kerstin Dodenhoven ne sera plus jamais la même, seule … et enceinte.
Il voudrait abaisser le monde à ses pieds mais rien ne vient. Seulement des bouts de routes, des bouts de chemins où il se perd. Atrophié, blessé, il n’a plus les mots pour parler, plus les mots pour la consoler. Sa langue est de feu, il n’arrive plus à la bouger, cela fait trop mal. Sa bouche ne s’ouvre que pour dire horreurs et méchancetés, ce qui lui consume un peu plus la langue et le cœur aussi. Il est rempli de remords, il aurait tellement voulu faire quelque chose pour elle. Une simple et unique dernière chose. Pour la sauver, peut-être ? Parce qu’il le voit bien, qu’il vient de la détruire et de détruire tout le reste de sa vie de jeune fille. Bien sûr qu’il le voit, il n’est pas bête. Mais que peut-il faire ? Entre eux, cela ne peut plus continuer … Pourquoi ? Lui seul le sait, et ça le tue à petit feu, mais elle ne doit pas savoir. Non, vraiment. Alors il tourne le dos et s’en va, la laissant ainsi. Tout en espérant qu’elle s’en sortira. Foutue culpabilité ! James Neverson venait d’abandonner sa future ex-femme le matin même de leur mariage.
***
...: Enfin Kerstin, ressaisis toi ! James t’as quitté, mais cela fait bientôt 6 ans Kerstin ! 6 ANNEES MERDE ! Et regarde toi bon sang ! Tu es une loque, pense à ta fille, Avalina. Une enfant de 5 ans a besoin que sa mère s’occupe d’elle et que …
KERSTIN: MAIS TU VAS TE LA FERMER BORDEL ?!
La bouteille de vodka vola à travers la pièce pour aller s’éclater près de la porte, où se trouvait une petite fille de 5 ans, curieuse d’observer la scène qui se déroulait. En voyant cette bouteille s’écraser et littéralement exploser, la gamine posa brutalement ses mains sur ses oreilles, et ferma les yeux, se collant contre le mur, cachée. Elle tomba assise par terre et se mit à pleurer, des larmes salées de gamine qui ne comprend rien, qui voudrait juste avoir une mère normale. Douce utopie …
KERSTIN: ... Mais qu’est-ce tu en sais, toi, de ce que je peux ressentir hein ?! J’ai jamais voulu de cette foutue gamine, il m’a laissé seule avec elle mais moi j’en veux pas ! JE N’EN VEUX PAS ! Elle lui ressemble trop, j’ai qu’une envie quand je la vois cette saleté, c’est de la gifler. C’est le portrait craché de James, c’est trop dur … Trop dur … Je ne peux plus, je ne veux pas qu’elle reste ici, avec moi. Parce que c’est dur et que … Je n’ai pas envie de lui faire du mal au fond, tu sais … Alors emmène là. S’il te plaît Donnovan, emmène là. Ramène là en Allemagne, elle sera bien mieux là-bas qu’ici. Fais le … Pour moi.
Ledit Donnovan regarda sa meilleure amie, d’un regard chargé de tristesse. Puis avec un pauvre sourire, le sourire d’un homme qui n’a plus le choix, il l’embrassa sur le front et se dirigea vers la porte. Sur le pas de celle-ci, il s’arrêta et baissa la tête pour contempler cette petite fille recroquevillée sur elle-même, pleurant et murmurant silencieusement : ‘Pourquoi maman ne m’aime pas ? Pourquoi maman ne m’aime pas ?’. Le cœur serré, brisé, en miette, il la prit doucement dans ses bras et lui murmura à l’oreille :
DONNOVAN: Maman va très mal, Avalina. On va partir tout les deux, d’accord ?
Avalina leva ses grands yeux, embués de larmes, vers Donnovan. Sa bouche se mit à trembler, les larmes se firent plus forte tandis qu’elle se mettait à gémir tout en pleurant.
AVALINA: Veux rester avec maman … Elle m’aimera un jour, je le sais …
DONNOVAN: Avalina, écoute moi ! Ta maman t’aime, seulement, elle ne peut pas s’occuper de toi … On va partir tout les deux, en Allemagne. Tu sais, le jolie pays dont ta maman a pleins de photos ? On va aller là-bas, d’accord ? Et je te promets qu’un jour, ta maman viendra te chercher et vous vivrez de nouveau toutes les deux, heureuse. D’accord ?
AVALINA: Tu promets ?
DONNOVAN: Promis, chérie.
Deux mots, une promesse. Sombre idiot, ne t’as t’on jamais appris à ne pas faire de promesses dans le vent ? Surtout aux enfants …
Dernière édition par Avalina M. Neverson le Dim 6 Déc - 1:21, édité 3 fois
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Avalina M. Neverson
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 0:02 |
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— “ CHAPTER TWO • « Le bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur. » ”.
…: AVALINA ! Mon Dieu, mais descends de là ! Et … AAH ! Tu veux me faire avoir une crise cardiaque ? Descends !
Un rire joyeux et cristallin lui répondit. Avalina avait 9 ans, et était devenue une vraie casse-cou. Elevée par Donnovan, ancien aventurier plein d’entrain, elle avait hérité de cette éducation un goût du risque et du dépassement de soi très prononcé. Au grand malheur de son tuteur, qui se trouvait désormais au pied de sa maison, en train de s’arracher les cheveux, tandis que la petite fille s’amusait à marcher en équilibre sur le haut du toit. Avec un sourire taquin, elle fit soudainement semblant de glisser, ce qui arracha un grand cri à Donnovan. Toujours avec ce petit sourire taquin, Avalina fit le signe V de la victoire avec ses bras puis finit par redescendre du toit. Donnovan se précipita sur elle et la serra fort, fort, fort dans ses bras, en répétant inlassablement « Tuesvivante,Ohmondieu !Avalina,tuesvivante ! ».
AVALINA: Don’ … tu m’étouffes !
DONNOVAN: La prochaine fois que tu me fais une frayeur comme ça, je te tue !
Avalina eut un joli sourire et se blottit un peu plus dans les bras de son tuteur, qu’elle considérait plus comme son père à vrai dire.
Les années passèrent, et la jeune fille ne manqua jamais de rien. Donnovan était toujours très présent pour elle, elle était une fille appréciée de tous pour sa douceur, sa gentillesse et son humour. Elle ne manquait de rien. La vie était magique à ses yeux. Le bonheur est une médaille que l’on s’accroche au cœur … Mais comme toute médaille, il y a un revers. Un revers sombre et foncièrement cruel. On veut tout décider. Mais qui sommes nous pour décider du destin ? Surtout celui des gens que l’on aime … Bien souvent, la vie nous tend la main pour ainsi mieux nous arracher le bras, voir les deux d’un coup et nous retirer à tous ceux que l’on aime plus que tout.
Une sonnerie de téléphone, quelques mots d’échangés et une vie brisée. La jeune femme avait 16 ans et un gendarme sans sentiments venait de lui annoncer la mort de Donnovan. Ce con s’était planté en voiture, alors qu’il roulait trop vite. C’était une habitude chez lui, de rouler trop vite et Avalina lui avait toujours dit de faire attention. Aujourd’hui, elle ne lui dirait plus rien du tout. Donnovan était mort, elle se retrouvait seule. Elle venait de perdre son père, son repère, le seul pilier qui la maintenait debout, celui qui la guidait dans le droit chemin. Mort, en voiture, sur le coup. Choc tellement violent que le corps était à peine identifiable. Et Avalina sombra. Souvent, des liens brisés peuvent nous arracher le cœur, nous le broyer dans un étau. Et nous dégoûter ainsi pour toujours de tous liens. Bien souvent il y a des personnes qui à trop donner aux autres, à trop donner sans recevoir, se brûle les ailes et n’ont comme retour que de l’incertitude, de l’incompréhension et de la souffrance. A quoi bon vivre quand notre destin nous rattrape toujours à un moment ou l’autre ? Quand les seuls liens qui nous retenaient vivants nous lâchent, on finit toujours par se demander à quoi sert de lutter, de vivre, de respirer, de manger ou boire et même de pleurer ou hurler. Tous les sentiments deviennent inutiles et on devient alors sans cœur, alors que juste avant, nous en avions justement trop. Car parfois, des liens qui se brisent vous brisent tout autant en même temps.
« On sort. On boit. On fume. On séduit. On baise. On rit. On s’enfuit. Et on oublie. On oublie … Qu’en dehors de cette déchéance, on est rien. Et que même là, même quand on tombe, quand on boit ou qu’on s’envoit en l’air, on ne vaut pas plus. On refuse d’ouvrir les yeux, on ment. On se ment à soi-même, mais on ment surtout aux autres, trop, beaucoup trop. Et c’est de toute façon trop tard pour discerner la réalité désormais, parce qu’on est bien trop enfoncé dans nos mensonges, dans notre merde. Le pire, c’est qu’on est pas malheureux. Non, on est juste paumés, on sait pas quoi faire, quoi dire. On sait pas rire sincèrement, on sait même pas aimer … On peut juste mentir. Réfuter. Et oublie, encore et toujours. On a pas de sentiments, juste du vide, qu’on essaye de combler dans l’alcool, dans la drogue ou dans la baise. Pas l’amour, la baise. Y’a une différence, on ne fait pas l’amour, puisqu’on aime pas. Non, on couche, vulgairement, comme des animaux, sans rien ressentir de plus qu’un plaisir physique. Et cela nous détruit mentalement un peu plus, mais on se complaît dans la douleur, on aime souffrir alors on continue. Alors on sort. On boit. On fume. On séduit. On baise. On rit. Et on oublie que nos rires et nos sourires sonnent faux. Il nous arrive de pleurer, mais même là, on dirait une comédie. C’est plat, creux, fade. On pleure, sans vraiment savoir pourquoi. On sombre tellement qu’on ne sait plus pourquoi nos larmes coulent encore. Et c’est un cercle vicieux, ça tourne, ça tourne … Et on en sort jamais. Mais de toute façon, personne ne comprend et nous encore moins. Alors, qu’est-ce qu’on peut bien y faire ? Rien, évidemment. [...] Il y a un nouveau chef d'état. Enfin, un espèce de bonhomme qui se trouve au dessus de nous. D'après ce que j'ai compris, je vais devoir aller apprendre à 'courtiser'. Quelle veine. J'en connais qui ne sont pas d'accord, mais au fond, qu'est-ce que ça me fais à moi ? Je me suis déjà perdue. Autant continuer. »
Journal intime d'Avalina, à 17 ans.
Dernière édition par Avalina M. Neverson le Dim 6 Déc - 20:02, édité 2 fois
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Avalina M. Neverson
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 0:04 |
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— “ CHAPTER THREE • « C'est comme ça qu'on reste en vie. Quand ça fait si mal qu'on ne peut plus respirer. C'est comme ça qu'on survie ... » ”.
Tout le monde possède des cicatrices, un peu partout. Parfois cachés, parfois pas. Mais toutes ces cicatrices ont une histoire. Qu’elles soient physiques ou mentales, elles ont une histoire et on ne peut rien y faire. Certaines peuvent guérir complètement, en laissant simplement un souvenir qui ressurgit de temps en temps, à une date précise. Et d’autres ne guériront jamais totalement … Elles resteront gravées à jamais, et bien qu’elles se soient fermés depuis peut-être des années, la douleur continuera à percer, cruellement. Jusqu’à la fin.
Aussi curieux que cela paraissait, Avalina se plaisait au cabaret. En apparence du moins. Le jeu de la séduction n’était pas inconnu à ses yeux et elle savait s’y prendre. Le cabaret lui occupait l’esprit, l’empêchait de penser, de s’apitoyer. Du moins, le temps qu’elle y était. Car une fois revenu chez elle, toute cette douleur, ces sentiments trop contenus remontait à la surface et elle ne pouvait rien y faire, si ce n’est lutter, encore et toujours. Lutter, tenter d’oublier … Sûrement en vain. Le souvenir, la douleur … Tout était trop vif en elle, trop dur. Mais le travail la faisait oublier, alors après ses 18 ans, elle continua à travailler au cabaret. Parce que de toute façon, elle était trop minable pour reprendre ses études d’infirmière. Parce que de toute façon, au point où elle se trouvait … Et puis, elle avait désormais une sacrée réputation au cabaret. Un rôle, un simple rôle, mais elle se plaisait à le jouer, parce qu’il lui faisait oublier sa véritable nature. Alors oui, Avalina se cachait derrière ce statut de femme-enfant, derrière ce visage innocent et angélique cachant une vraie séductrice. Jusqu’au jour où il y eut lui. Oh, elle ne tomba pas amoureuse. Ou du moins le nia t’elle. Mais cet homme était différent. D’un certain point de vue, du moins. Ils ne faisaient pas que se séduire, ils discutaient aussi. Ou plutôt se cherchaient. Avalina aimait provoquer, et avec cet homme là, c’était un réel jeu. De toute façon, elle avait besoin de ça, de quelqu’un à qui se raccrocher. Et il était là.
« J’aime bien être avec toi. Parce que je ne m’ennuie pas. Même sans te voir, sans te parler, je ne m’ennuie pas. Sûrement parce que, au fond, j’ai confiance en toi. Je commence à connaître tes défauts, et je trouve qu’ils vont très bien avec mes qualités. Tout s’assemble chez nous ! Tu vaux mieux que ce que tu montres, et moi, c’est le contraire, je me montre supérieure alors que je ne vaux rien. Et j’ai besoin de ton regard pour avoir plus de profondeur, pour savoir que je ne suis pas encore tout à fait morte. Je suis comme un ballon gonflable. Si personne ne me tient, je m’envole, loin, très loin … Et toi, tu vas rire, mais quand je te regarde, je me dis tout le temps que tu es assez fort pour me retenir et assez intelligent pour me laisser partir. Je crois bien que je t’aime … Pas d’amour, non ! Aimer c’est se perdre soi-même, pour de bon. Alors je vais me reprendre. Je crois bien que je tiens un peu à toi. Un peu, parce que moi, je ne ressens plus rien maintenant, ou alors très rarement. Toi, t’es comme les autres, mais différemment. »
Journal intime d'Avalina, à 20 ans.
Et un jour, il est parti. Il n’est plus revenu au cabaret, et Avalina n’a plus jamais eut de nouvelles. Combien de fois, lorsqu’elle se trouvait dans la rue, elle a espéré le voir, le retrouver. En vain. Il n’était plus. Alors la vie a continué son cours, et elle avec. Toujours ce travail au cabaret, les mêmes occupations, les mêmes loisirs et le soir venu, les mêmes démons, les mêmes craintes, les mêmes personnes. Son père, sa mère, Donnovan, lui … Et de nouveau des mêmes larmes, elle s’autorisait à pleurer, seule chez elle. Mais une fois dehors, aux regards des autres, c’est un sourire qui s’affichait sur ses lèvres et une joie fausse qu’elle donnait à tout le monde. Tout ce que l'on vit actuellement est généré par des ficelles tirés dans le passé. Il faut toujours lever les voiles du passé pour comprendre les douleurs actuelles. Les non dits finissent toujours par faire plus de bruit que la vérité elle-même. Le son angoissant du silence est un trou sans fond dans lequel il ne faut jamais tomber. Nous vivons tous avec nos fantômes.
Dernière édition par Avalina M. Neverson le Dim 6 Déc - 20:33, édité 4 fois
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Willoh Cildlynt
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 0:07 |
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Bienvenue 
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Woody Wenworth
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 0:10 |
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Bienvenue
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Satine L. Fergusson
— There's always a way to find hope
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 0:11 |
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Jennifer Morrison est un bon choix d'avatar je trouve =)
En tout cas, bienvenue parmi nous
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Avalina M. Neverson
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 0:18 |
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Merci à vous
Satine } Thanks ! moi aussi,après réflexion, je pense la garder
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Noah C. Lancaster
; SPLEENBAUDELAIRIEN ;
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 11:07 |
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Yosha ! Bienvenue ! Et ne t'en fais pas trop pour ton BAC ;] C'est qu'une petite étape en fin de compte xD
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Skye C. Reynolds
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 13:45 |
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Bienvenue (:
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Zahara P. Blakes
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 13:46 |
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BIENVENUE
joli prénom et joli choix de vava
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Rùben J. O'Neal
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 13:55 |
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Bienvenue =)
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Phèdre Columbia
WEIRDO; DOESN'T ASK.
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 13:56 |
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Bienvenue ^^
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Avalina M. Neverson
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 20:36 |
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Merci tout le monde !
Je pense avoir fini ma fiche ... c'est pas du grand art mais bon xD
Noah } ^^' beaucoup me le disent, mais j'ai une tendance à psychoter qui fait que je me fait un sang d'encre pour .. pas grand chose au final oO
Zahara } merci ! j'ai cherché longtemps pour le prénom ^^ (joli prénom toi aussi, d'ailleurs !)
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Johanna E. Frey
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 20:51 |
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Jennifer !
Bienvenue parmi nous ! ^^
Le bac passe comme une lettre à la poste, de toutes façons...
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Phèdre Columbia
WEIRDO; DOESN'T ASK.
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 20:51 |
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Eh beh. x)
Validé ^^
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Avalina M. Neverson
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. Dim 6 Déc - 20:59 |
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Merci
Johanna } j'espère ^^ (on me le dit souvent, mais bon, ça empêche pas ma parano de revenir xD oO)
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Contenu sponsorisé
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| Sujet: Re: •• AVALINA MAJA. |
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