 OhPaintBrush | COLUMBIA ;
PHEDRE ;
24 ANS;
ETUDES D’ART –SPECIALITE : PHOTOGRAPHIE ;
VIRGIN SUICIDE;
«Mais, je vous en supplie, ne soulignez ni du crayon, ni - trop - de la pensée » ; |
description physique ; À sa majorité, lorsque le temps fut venu pour elle de prendre une décision, on lui avait offert une somptueuse robe de soie et de lin dont l'encolure avait été brodé de perles de nacres. Leur blancheur étonnante tranchait élégamment avec la couleur carmine des tissus et les manches avaient été cousus de dentelles. Ayant pourtant toujours trouvé ce cérémonial ridicule et moyenâgeux, elle se trouva le souffle coupée à admirer ainsi cette robe. Ses deux sœurs n'avait pas bénéficié de cette somptuosité et elle pensait à juste titre que son statut de cadette lui avait justement donné ce privilège. Et son impatience était telle qu'elle ne se fit pas prier pour se débarrasser de son vieux jean et enfiler la robe. Une fois cela fait, elle se pencha devant le miroir et s'observa avec curiosité. La partie corseté relevait joliment sa petite poitrine qu'elle avait l'habitude de dissimuler sous de vieux tee-shirt et, à ce niveau, les perles s'entrechoquaient à chacun de ses mouvements. Le bruit attirant sûrement les regards sur sa gorge profonde lorsqu'elle entrera. La taille était fortement serrée et l'a rendait encore plus mince qu'elle ne l'était déjà néanmoins, c'était très joli et le reste de la robe finissait de s'évaporer autour de ses hanches -une petite armature les aidant. Phèdre regretta ce dernier détail car elle était particulièrement fière de son postérieur galbé et de ses cuisses musclées par l'effort mais, au moins, la longueur étonnante de ses jambes était fidèlement rendue par la chute des tissus. Elle était très grande et dépassait même parfois certains hommes d'une tête en étant seulement dans ses baskets. Ici, on ne voyait pas ses pieds et c'était tant mieux. Peu de personnes apprécient leurs pieds et elle ne faisait pas partie de cette minorité. En revanche, beaucoup admirent leur visage et, orgueilleuse par nature, elle adorait cela. Ses cheveux blonds, presque blancs, formait un rideau sauvage autour de son visage et ses yeux bleus, cernés par la fatigue, luisait toujours d'envie et d'excitation. Sa bouche, gourmande, était à la fois pâle et légèrement rosie. Cette rapide esquisse s'acheva lorsque l'on vint frapper à sa porte. Elle enfila rapidement une paire de chaussure puis se tourna vers la poignée. Elle allait enfin pourvoir donner sa réponse.
description morale ; La petite Phèdre peut être une vraie teigne lorsqu’elle le décide. Aussi, je demanderais à chacun de surveiller avec une grande attention chacun de ses mots ainsi que chacun de ses gestes. Si elle a décidé de rester vierge toute sa vie ce n’est certainement pas pour s’entendre dire qu’elle manque quelque chose de vraiment important dans la vie d’une femme, ni que le véritable amour ne peut pas coexister avec la chasteté. Phèdre aime prendre du plaisir de bien d’autres façons et si elle a tenu six ans sans faire son « service » ce n’est certainement par parce qu’elle croit au véritable amour. Elle ne sait pas ce que c’est et n’est pas bien sûre de vouloir le savoir. C’est une indécise quant à ce sujet car elle ne sait pas très bien si elle craint l’amour ou si elle le désire. Vous me direz, les deux sentiments se mêlent certainement mais avec Phèdre tout doit être clair et certain. Même si ses sentiments ne sont pas parfaitement définis, elle a déjà pris une décision : Elle est contre ce sentiment que l’on appelle amour. C’est une femme libre qui ne se fera jamais enchaînée par quoi que ce soit. Même si elle vous semble soumise ou résolue, elle ne l’est jamais vraiment. D’ailleurs, elle déteste qu’on lui dise que des limites existent. Ce n’est pas vrai. Phèdre Columbia trouve toujours une solution à tout, s’active jusqu’à l’épuisement tant qu’elle n’a pas dépassé ces soit disant frontières. C’est une guerrière exceptionnelle même si son visage d’ange dit autre chose. Elle se sert de ses clichés comme d’une vraie arme. Ils sont cruels, violents et percutants. Ne vous attendrissez pas trop et ne vous en faîtes pas non plus une ennemie.
histoire ; [ ANECDOTE PREMIÈRE ]
Dans la famille Columbia on avait créé une coutume particulière. La fille qui allait commencer son service de prostitution aurait l’honneur de revêtir une robe de maître pour choisir, parmi les amis de la famille, celui qui serait son premier client. Les deux plus grandes sœurs de Phèdre étaient déjà passées par là il y a quelques années. Pourtant… Ça ne faisait pas si longtemps dans son esprit, et cette perception du temps, qu’elle s’était peu à peu construite, lui faisait encore croire qu’elle n’était qu’une petite fille. La robe moyenâgeuse, les sourires confiants légèrement teintés de fierté, les exclamations surprises, tout cela ne l’encourageait pas suffisamment à suivre la même voie que les autres. C’est pourquoi tous furent estomaqués de l’entendre dire : « Je veux rester vierge ». Cette annonce avait résonné étrangement dans cette maison tandis que dans d’autres on l’aurait félicité. La famille Columbia, elle, considérait le service de prostitution comme la meilleure école qui soit pour ses filles : « Une école de la vie ». « J’apprendrais autrement » avait-elle dit. Puis ses parents l’avaient chassé et Phèdre n'avait ressenti aucune culpabilité ni aucun regret. Elle était partie avec un seul désir : « Ne jamais se soumettre ».
[ ANECDOTE SECONDE ]
Phèdre n’est pas ce qu’on pourrait appeler quelqu’un d’actif. Ça non… Elle est hyperactive. Après être restée pendant 3 ans chez une amie, à économiser autant qu’elle pouvait pour pouvoir rentrer dans l’école de son choix, la vie d’étudiante lui a paru calme. Bien trop calme. C’est de cette façon qu’elle s’est mise à rechercher un petit boulot, en tant que photographe. Au début ce n’était que des petites photos de la ville, des petites photos de paysages sans grand intérêt. Puis progressivement Phèdre s’est tournée vers un tout autre genre de photographie : Le trash. Ses idées et ses opinions elle les photographie, elle les vend participe à des groupuscules contre le chancelier et sa réforme, devient un pilier sans nom du mouvement. Sans nom car la jeune femme tient bien à garder son identité secrète. D’ailleurs, tous ceux qui refusent la réforme de façon violente tiennent à garder leur nom et leur visage pour eux-mêmes. On ne sait jamais ce qui peut arriver…
a b o u t . y o u
pseudo ; Syce
âge ; 18 ans
avatar ; Sasha Pivovarova
code ; Libido Powa
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